Solitude, dépression, sentiment d’être emprisonné… Et peu de compassion pour ces “bannis du bureau”, vite catalogués comme “fainéants”, “payés à ne rien faire”. le magazine “Complément d’enquête” s’est penché sur un mal bien français: le placard. Aucun chiffre, pas de statistiques, et pourtant les dégâts sont terribles.
L’équipe du magazine a rencontré Charles Simon, payé près de 5.000 euros pendant douze ans par la SNCF, à rester chez lui. Mais ne croyez pas qu’il vive forcément bien cette inactivité forcée. “C’est épuisant de ne rien faire, mais c’est compliqué de se plaindre”, confie-t-il. Il y a aussi Thomas, ancien commercial pris en grippe par son chef et dont les journées sont désormais vides.